Ceux qui sont passés par là s’accordent à dire que les études supérieures, ce n’est pas donné ! Entre le logement, les déplacements, les frais de scolarité, la facture s’élève très rapidement, sachant qu’en une décennie, le coût de la vie étudiante a augmenté de plus de 30%. Comment évaluer chaque poste de dépense ? Eléments de réponse dans cet article.
Le logement
Pour un étudiant, le logement est de loin le premier poste de dépense, car il représente un peu plus de la moitié du budget moyen. Il faut compter entre 300 et 500 euros pour louer appart étudiant Montpellier par exemple. A Paris, le loyer varie entre 500 et 700 euros. A ce loyer s’ajoutent la commission de l’agence immobilière, les charges, le mobilier et les assurances. Pour une chambre en cité un cité universitaire, il faut prévoir entre 150 et 400 euros, selon la surface, la résidence et la ville. Mais les places sont difficiles à obtenir, car elles sont réservées en priorité aux étudiants boursiers. La colocation est une bonne solution pour partager les frais à plusieurs, mais il faut trouver les bonnes personnes. Heureusement, on peut éventuellement déduire au loyer l’aide au logement attribuée par la Caisse d’allocations familiales (CAF) sur des critères sociaux, qui peut s’élever à près de 300 euros. Cependant, cette aide n’est pas cumulable avec les prestations familiales des parents.
Les frais de scolarité
En France, les droits d’inscription ne sont pas les même d’un établissement à l’autre. Ils sont gratuits pour les classes préparatoires et les BTS, mais peuvent s’élever à plusieurs milliers d’euros dans les écoles privées et les grandes écoles, en particulier dans les écoles de commerce. Pour les universités, les frais de scolarité varient entre 190 et 610 euros, en fonction du grade et du diplôme visé. A ces frais s’ajoutent la cotisation à la Sécurité sociale des étudiants qui est de 215 euros, ainsi que l’adhésion à une mutuelle.
Les dépenses quotidiennes
Sachant que le prix d’un ticket pour manger un repas complet dans un restaurant universitaire (RU) est de 3,25 euros, l’alimentation est le deuxième poste de dépense pour un étudiant. Heureusement, la multiplication des offres low cost de téléphonie et internet arrange les étudiants qui n’ont qu’à consacrer un budget de 20 euros pour le téléphone et 20 euros pour une bonne connexion. Pour le transport, les tarifs varient d’une ville à l’autre, entre 15 et 50 euros. quant aux dépenses diverses (vêtements, loisir, CD, livres…) la note dépend naturellement des habitudes de vie de l’étudiant, mais en général, les dépenses s’élèvent entre 200 à 300 euros par mois. Le total des dépenses quotidiennes s’échelonne donc de 600 à 1 000 euros par mois, soit de 8 000 à 12 000 euros pour une année universitaire.
Prêts et bourses
En France, les bourses d’études sont attribuées sur critères sociaux, en fonction des charges et des ressources des parents. Ces bourses permettent de toucher entre 1 009 à 6 661 euros par année universitaire, en fonction de l’échelon. Parmi les critères pris en compte figure la distance entre la ville d’origine et celle des études, ainsi que le nombre d’enfants à charge du foyer fiscal. Pour en bénéficier, il faut adresser une demande avant la rentrée. Idéal pour alléger le quotidien des étudiants ou pour financer leurs études, le prêt étudiant, qui est accordé par les banques, peut se rembourser de manière différée. Les étudiants ne commencent donc à le rembourser qu’à la fin de leurs études. C’est l’Etat qui se porte garant de ce type de prêt, et il n’y a pas de demande de caution à faire, ni des conditions de ressources à respecter.
Le logement étudiant, une excellente idée d’investissement
Par exemple, louer un appart étudiant Montpellier, un grand pôle universitaire qui compte plus de 70 000 étudiants représentant plus du quart de la population de l’agglomération, peut être un véritable parcours du combattant. En effet, les étudiants sont de plus en plus nombreux à s’y installer en raison de l’existence de nombreuses écoles. Résultat : le parc immobilier a du mal à résorber la demande. Les petites surfaces meublées de moins de 29 m² sont très prisées, car elles sont adaptées au budget logement des étudiants.
Mais les studios ont aussi leurs adeptes, tout comme les T2 et T3 qui sont parfaits pour la colocation.
Comme dans toutes les villes universitaires, à Montpellier, les étudiants recherchent en priorité des logements proches des facultés, et de préférence en centre-ville, comme c’est le cas du quartier de l’Ecusson et du Plan des quatre seigneurs, Valsière, Alco, Beaux-Arts… Si on projette d’investir dans une surface de 20 à 25 m² dans ces quartiers, il faut compter environ 70 000 euros de frais d’agence. Le prix d’achat est de 100 000 euros dans l’ancien et 120 000 dans le neuf.